Séverine Dourson
Bonjour, je m’appelle Séverine ! Ici, je vous dis un peu qui je suis…

Au cours de mon parcours, j’ai étudié la philosophie, et j’ai compris que je ne voulais pas devenir enseignante dans une école ou une institution. Après m’être reconnectée à la sagesse d’autres peuples, j’ai étudié la théologie, et j’ai compris que je ne ferais plus partie d’une religion en particulier. Pourquoi ? Pour moi, la transmission tout comme la spiritualité se vivent au sein de la vie quotidienne, incarnées dans le vécu, dans la connexion à Soi, aux gens et au monde.
Je remercie les enseignants pour tout ce qu’ils ont pu me transmettre, autant par le contenu que par les méthodes originales et novatrices que certains ont mises en place dans des lieux où j’ai étudié.
Pendant tout un temps, j’ai mis ma créativité au service de l’éducation informelle, tout en continuant d’apprendre des gens et des groupes. C’est ainsi que, pendant plus de dix ans, j’ai travaillé au sein d’ONGs et d’associations. J’ai été plongée plusieurs années sur le terrain et dans le terreau de la vie quotidienne de populations fragilisées dans des pays d’Asie et des Caraïbes. J’ai également été active dans l’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire pour des adolescents et adultes en Belgique. Autant en tant qu’employée que comme bénévole, j’ai été engagée dans l’animation éducative auprès de publics très divers, mais aussi dans le soutien et la formation d’équipes d’animateurs, et dans la gestion de projets.
En 2016, proche de l’épuisement professionnel, ma formation comme thérapeute est venue s’inscrire dans ma vie comme une prolongation nécessaire de tout le travail intérieur que je menais depuis des années en moi et avec l’aide d’accompagnants, ainsi qu’au cours de mes voyages et contacts avec d’autres sagesses. Cette formation m’a permis d’approfondir, d’abord en moi, tout ce mouvement de développement personnel, d’introspection, d’écoute, d’expérimentations et de recherche, pour me déployer et sortir des cadres et croyances que j’avais intégrés et construits pendant la première partie de ma vie. C’était essentiel pour moi, pour vivre mieux, avec plus de fluidité, de clarté, de joie.
Comme la plupart des gens, j’ai eu des difficultés sur mon chemin, tout n’a pas été facile. Des obstacles peuvent encore se présenter, mais ils n’ont plus le même impact. Dans mon expérience, récupérer, réintégrer, apaiser les parties de soi blessées et les épisodes plus difficiles permet d’y laisser passer la lumière, de récupérer des sources d’énergies et de vivre avec plus de joie et de douceur, pleinement incarné.e sur cette terre.
Ce qui a continué de me soutenir et me nourrir au long de mon parcours : voyager, être en mouvement, peindre, danser… et rester continuellement en découverte, en formation, en transformation. Et j’aime cette citation du poète A. Machado, qui m’accompagne depuis quelques années : « Marcheur, il n’y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant ».
Me remettant en mouvement chaque fois, sans attendre d’autre résultat que de vivre ce mouvement, même subtil, je peux me reconnecter au Soi, et le chemin se crée de lui-même. La magie de la vie peut alors se manifester.

